Lors de son audition devant la Commission d’enquête relative à l’identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif, Laurent Blanc a brièvement évoqué l’affaire des quotas de novembre 2010.
Cette affaire avait suscité la polémique et des accusations de racisme après que Mediapart eut révélé que des responsables du football français, dont Blanc, auraient discuté de la mise en place de quotas visant à limiter le nombre de jeunes joueurs binationaux d’origine africaine dans les centres de formation.
Laurent Blanc a exprimé des regrets concernant cette affaire, reconnaissant que cela avait négativement affecté son image. Cependant, il semble que sa déclaration à ce sujet lors de son audition ait été relativement brève.
« Je vais être très clair avec vous. Ce qui me désole, c’est qu’on en reparle que 12 ans après. Il y a eu cette réunion, des amalgames qui ont été faits et on n’en a pas reparlé. Pendant 12 ans, il ne s’est pas passé grand-chose. Ce n’était pas dans mes attributions d’être dans les réunions de la DTN. On m’avait invité car je pense que des gens avaient de mauvaises intentions. Je pensais qu’on allait parler football et développement des jeunes », s’est défendu l’ex-coach de l’Olympique Lyonnais dans des propos relayés par RMC.
« On a poussé plus l’analyse en disant qu’il y avait un pourcentage élevé d’internationaux étrangers. C’était la question des binationaux. C’est là qu’on a été enregistrés. Sur une question à la fin, cette réunion a été très mal vécue, par moi et par d’autres, car il y a eu des amalgames qui ont été faits et ça a été assez insupportable après », a rajouté Blanc.