André Villas-Boas, président du FC Porto depuis mai 2024, est revenu sur son passage à l’Olympique de Marseille (OM), où il a été entraîneur de juillet 2019 à février 2021.
André Villas-Boas n’avait jamais vraiment expliqué les raisons de son départ de l’OM. C’est chose faite. Dans l’Equipe, AVB assure que l’OM a été une bonne expérience… globalement. « Je n’en garde que de bons souvenirs. Il y a la grandeur du club, toutes ces émotions, positives ou négatives. Ce club signifie tellement pour les gens, c’est le club numéro 1 en France, sans aucun doute ».
« Comme c’était l’une des plus belles choses de ma vie, c’était aussi l’une des plus douloureuses. Partir comme je suis parti, y vivre le Covid… Le Vélodrome nous transmettrait sa force. L’OM, c’est le Vélodrome, c’est l’ambiance du stade. Et je pense que c’était pour ça qu’on était très faibles lors de la deuxième année », a expliqué André Villas-Boas au quotidien sportif.
« Normalement, je suis toujours en contrôle des émotions »
Villas-Boas a expliqué son départ en février 2021, soulignant que ce n’était pas un coup de tête. « Ce n’était pas un coup de sang ! C’était une question de valeurs. Tout le monde sait que, quand Pablo est arrivé, j’ai décidé de rester. Parce que j’aimais le club évidemment. J’avais lié mon avenir à “Zubi”, Zubi est parti et j’ai eu une discussion très forte avec Franck ».
« Une des choses qu’on avait sacralisées entre nous, c’est que la décision de prendre un joueur devait être validée par toutes les parties. Je n’étais pas informé de l’arrivée et j’avais déjà dit non pour ce joueur (Olivier Ntcham). C’est pour ça que j’ai présenté ma démission. Qui après est devenue une suspension. Qui après est devenue un accord entre les deux parties », a-t-il raconté à l’Equipe.
André Villas-Boas a reconnu que, bien qu’il soit généralement calme, il avait réagi impulsivement lorsque ses valeurs avaient été mises en question. « Normalement, je suis toujours en contrôle des émotions ».
« Mais quand les personnes franchissent la ligne, quand on touche aux valeurs, je peux péter un câble, comme vous dites en français. Eh oui, c’est vrai que ça s’est passé une ou deux fois à Marseille ».