Mercato hivernal : La Liga en mode gestion, la Premier League flambe et la Ligue 1 a encore bien vendu ses joueurs les plus courtisés.
Le mercato hivernal a fermé ses portes et les chiffres dévoilent des tendances surprenantes selon les championnats européens. Si certaines ligues ont fait preuve de retenue, d’autres ont continué à dépenser sans compter.
La Liga, la prudence avant tout
L’Espagne a été la grande surprise de ce mercato avec des dépenses extrêmement basses : seulement 26,2 millions d’euros investis contre 46,2 millions d’euros récupérés en ventes. La Liga affiche ainsi un bilan positif de +20M€, confirmant la politique de gestion rigoureuse mise en place ces dernières années après la crise financière qui a touché plusieurs clubs.
Ligue 1 : Un mercato actif, mais en positif
Avec 201,8M€ dépensés et 259,4M€ de ventes, la Ligue 1 se positionne comme un championnat attractif et rentable. Son bilan de +57,6M€ en fait l’un des seuls championnats à avoir un solde positif, confirmant la volonté des clubs français de mieux gérer leurs finances après des périodes de difficulté.
Premier League : Toujours plus de folie
Sans surprise, la Premier League continue d’être le championnat le plus dépensier, avec 485,5M€ de dépenses contre seulement 170,2M€ de revenus. Résultat ? Un bilan négatif de -315,3M€, démontrant une fois de plus l’énorme puissance financière du football anglais… mais aussi sa fragilité en cas de non-rentabilité.
Serie A et Bundesliga : Une balance déficitaire
- Serie A (Italie) : 229M€ de dépenses pour 183,4M€ de revenus, soit un déficit de -45,6M€. L’Italie a misé sur des renforts, mais sans trop d’excès.
- Bundesliga (Allemagne) : 169,8M€ investis contre 144,2M€ récupérés, pour un déficit de -25,6M€. Un équilibre financier plus mesuré que d’autres grands championnats.
Entre gestion et folie financière
Ce mercato hivernal 2024-2025 met en lumière deux tendances : d’un côté, la gestion prudente de la Liga et de la Ligue 1, et de l’autre, les dépenses massives de la Premier League qui continue d’injecter des sommes astronomiques. Reste à voir si cette approche anglaise restera soutenable à long terme, alors que d’autres championnats optent pour plus de rationalité.