Le rêve de l’USL Dunkerque de disputer une finale de Coupe de France s’est brisé mardi soir au Stade Pierre-Mauroy, battue 4-2 par le Paris Saint-Germain.
Une défaite cruelle pour les Nordistes, auteurs d’un début de match parfait avec deux buts inscrits en moins d’une demi-heure. Mais au-delà du scénario renversant, ce sont les décisions arbitrales qui font aujourd’hui polémique.
Face au PSG, les Dunkerquois ont longtemps cru à l’exploit. Après des buts de Vincent Sasso (7e) et Muhannad Yahya Al-Saad (27e), l’USLD menait 2-0 face à l’ogre parisien. Mais Dembélé (45e), Marquinhos (48e), Doué (62e) puis Dembélé à nouveau (90e+3) ont renversé la situation. L’aventure des Nordistes, qui avaient éliminé Brest, Lille et Auxerre, s’arrête donc là. Avec un sentiment d’injustice.
Un corner litigieux au cœur de la controverse
L’action qui fait débat est le corner obtenu par le PSG avant le but égalisateur de Marquinhos. Selon plusieurs Dunkerquois, il n’aurait jamais dû être accordé. Luís Castro, entraîneur de Dunkerque : « Je n’aime pas parler d’arbitrage, mais on mérite plus de respect. Il n’y a pas corner. Pourquoi ils ne vont pas voir à la VAR ? Ce n’est pas juste. »
Vincent Sasso, buteur a ajouté: « Le 2-2 ? Je ne vais même pas en parler. Il n’y a pas corner. Et psychologiquement, ça nous a tués. » Même son de cloche avec Alec Georgen : « J’ai l’impression qu’il n’y a pas corner sur le 2e but… Mais on est fiers du match. »
Opa Sanganté, lui, est plus virulent : « En 2025, avec la VAR, comment peut-on accorder un corner inexistant en demi-finale ? Ça fait basculer le match. L’arbitre m’a dit « ok peut-être que je me suis trompé », mais il a quand même sifflé… »
Une épopée malgré tout historique
Malgré la frustration, Dunkerque sort la tête haute de cette Coupe de France. Cette demi-finale restera comme un moment fort dans l’histoire du club. Face à l’un des plus gros budgets d’Europe, l’USLD a fait douter le PSG. Mais la magie de la Coupe, parfois cruelle, n’aura pas suffi à écrire la page finale.
Le PSG jouera sa 20e finale de Coupe de France… mais la polémique, elle, ne fait que commencer.
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