Ferran Torres est revenu sur son polémique départ de Valence, pour signer à Manchester City.
Ferran Torres ne gardera pas un bon souvenir de son passage à Valence. Il se lâche dans Marca. « J’ai commencé à penser à un départ l’été dernier, quand le club m’a dit, après avoir gagné l’Euro U19, qu’il ne comptait pas sur moi ».
« Valence m’a proposé à tous les clubs espagnols et 12 clubs m’ont appelé, dont Levante. Quand le club m’a mis sur le marché, c’est là que j’ai commencé à penser à partir », a confié l’ailier.
Ferran Torres a été victime du coronavirus il y a quelques semaines. Il aurait cependant pu prolonger, sous conditions : « la première, c’était que Peter Lim (le propriétaire, NDLR) s’implique dans la prolongation pour me démontrer que j’étais important pour le club. Une autre, c’était d’être capitaine, mon rêve, parce que j’ai vu que d’autres clubs l’avaient fait avec des jeunes de la maison, comme Oyarzabal ou Fernando Torres. Et la troisième, c’était d’être parmi les joueurs les mieux payés de l’effectif. On en voulait deux sur trois, et aucune ne s’est réalisée ».
Le joueur de 20 se lâche aussi sur Dani Parejo, le capitaine de l’équipe. « Parejo est un grand joueur, mais je n’ai jamais eu de relation avec lui. Quand je suis monté en équipe première, à 17 ans, plusieurs semaines ont passé avant qu’il me dise un simple « bonjour ». Je considère qu’il n’a pas été un bon capitaine avec moi. Et ça a été pire après le départ de Marcelino (en septembre dernier, NDLR). Kang-In Lee et moi avons été utilisés comme les coupables de ce qui se passait dans le vestiaire, et on ne nous a pas parlé pendant des semaines », a-t-il expliqué.