Le PSG, Mbappé, Messi et ses projets… Nicolas Anelka se confie dans Le Parisien.
Nicolas Anelka sur le banc du PSG ? L’ancien joueur français se verrait bien entraîneur son club formateur. Mais pas tout de suite.
«Je commencerai par des jeunes, l’idéal serait une réserve. Et quand je le sentirai, je prendrai les pros. Et je prônerai un foot offensif. Je prendrai exemple sur mes ex-entraîneurs. Ancelotti pour la gestion des hommes, Antonio Conte pour la tactique et la répétition des efforts, Arsène Wenger pour les contre-attaques et surtout Sam Allardyce et sa faculté à tirer le meilleur de chacun pour tirer 100 % de la qualité individuelle.»
Ensuite, il se voit entraîneur dans des contrées lointaines. « Mon idée, ce n’est pas d’entraîner en Europe. Je préfère vivre en Asie ou dans le Golfe. Mais si j’ai l’opportunité pour Paris, pourquoi dire jamais à l’avance ? Le PSG est le seul club en Europe que j’aimerais entraîner.»
Trop de stars au PSG ? Pas forcément, selon Nicolas Anelka, mais Paris doit faire attention à la gestion des égos. « La pression est énorme car maintenant tout le monde se dit qu’avec Messi, c’est presque gagné. Mais le foot ce n’est pas juste empiler les stars. Et cette équipe a besoin de temps pour bien s’entendre, notamment les attaquants. Cela ne se fait pas en trois matchs et ça dépend aussi de ce que les gars ont en tête », dit-il dans Le Parisien.
Et le joueur qui doit être au centre des offensives, pour Nicolas Anelka… c’est Kylian Mbappé. «Au Barça, c’était tout le monde pour Messi. Pour moi, Mbappé doit être le patron de l’attaque, car il est en pointe. Neymar lui donne les ballons ».
« Messi était aussi le buteur à Barcelone mais là, il doit servir Mbappé. Car le numéro un, c’est lui. À chaque match depuis le début, c’est lui qui fait la différence. Il est là depuis quatre ans et cela se respecte. C’est donc à Messi de le comprendre.»
Son rôle de consultant pour RMC sport. «J’ai voulu chercher à comprendre ce que recherchent les médias. Parler en direct, c’est compliqué. Et j’ai besoin de travailler sur la communication. Pendant vingt ans dans le foot, j’ai très peu communiqué et je ne sais pas comment faire. Je commence à être un peu à l’aise. Attention, je n’en ferai pas mon métier. C’est un exercice pour moi. Cela va m’aider pour mon futur métier d’entraîneur. Si je veux parler à des joueurs, je dois maîtriser mes discours. (…) Mais j’ai aussi mûri. Longtemps, les médias étaient presque mes ennemis toujours en train de juger. Là, je ne suis plus en guerre.»