Benzema a « déséquilibré » les Bleus, Zlatan même pas peur… Olivier Giroud balance

Andy Morris 3 Min Read
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Karim Benzema de retour chez les Bleus, ce n’est pas forcément une réussite pour Olivier Giroud.

Dans un entretien à L’Equipe, Olivier Giroud dit tout sur le retour de Benzema en Bleu. Et il n’est pas tendre. « Ce rappel a créé un déséquilibre tactique au niveau de l’équipe et dans notre façon de jouer. Je le dis avec franchise, et sans rien contre Karim. Il s’est passé beaucoup de choses malgré lui. On l’a bien remarqué sur certains matches ».

« Malgré lui, Karim a bouleversé rapidement notre façon de jouer qui était bien établie avec certains profils offensifs depuis cinq ans. La mayonnaise ne pouvait pas prendre du jour au lendemain surtout avant une compétition comme l’Euro. Il y a des affinités et des repères tactiques à trouver. On n’a pas le même profil non plus. »

Mais si ce retour l’a poussé hors de la sélection, Olivier Giroud continuera à suivre « aucune amertume » les Bleus. En espérant pouvoir y revenir un jour…

Zlatan, c’est le King

Olivier Giroud évoque aussi son arrivée au Milan AC, pour jouer avec un certain Zlatan Ibrahimovic. «Quand on a signé mon contrat à la Casa Milan, le coach m’interroge sur Ibra et comment je voyais notre cohabitation. Je lui ai répondu que si je ne pensais pas pouvoir jouer avec lui, que si je n’étais pas prêt à la compétition, à la concurrence, je ne serais pas dans ce bureau ! Ibra ne m’a pas fait peur. C’est aussi une chance de pouvoir évoluer à ses côtés, de pouvoir continuer à apprendre avec quelqu’un d’une telle richesse. Ibra est un leader. On se complète et on se partage le temps de jeu», a déclaré Giroud.

« On échange, on parle de tout et de rien. Après, c’est vrai que sa personnalité en impose. Il est très respecté. Je pense aussi qu’il a un vrai respect pour moi qui ai gagné de grandes choses et qui dure dans le football de haut niveau comme lui. Mais il n’oublie jamais de rappeler à tout le monde qui est le boss ! Quand j’ai signé, il a dit que j’étais une bonne recrue mais qu’il n’y avait qu’un seul  »King » à l’AC Milan, et que c’était lui !»

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