André Pierre Gignac sera le capitaine des Bleus lors des JO. Il défend la sélection de Sylvain Ripoll, après le refus de nombreux clubs de libérer leurs joueurs.
France-Suisse, les Bleus ont sombré. « Tu avais le match quoi, à 3-1. Il était là, normalement à la 80e… Mais il n’y a plus de petites nations, dans un Euro encore moins. Celui qui dit qu’il y a des petites sélections, c’est un menteur. C’est dur, le foot d’avant n’existe plus », a dit le buteur des Tigres de Monterrey dans les colonnes de L’Equipe.
Consoler les supporters aux Jeux Olympiques. «On n’est pas là pour faire de la figuration, pour dire que les bâtiments sont beaux. Les matchs vont s’enchaîner et je ne suis pas venu ici pour faire les magasins mais pour aller le plus loin possible, pour la France»
Les Bleus aux JO, pas une équipe au rabais. «Attention, Sylvain n’a pas pioché non plus les joueurs au hasard. Il y a des mecs décisifs en L1, à l’AC Milan (Pierre Kalulu), à la Real Sociedad (Modibo Sagnan), ce n’est pas rien. S’ils sont là, c’est parce que Sylvain les a choisis et qu’ils avaient quelque chose. Ce qui est important, c’est ce qu’on crée entre nous. Je ne l’échangerais surtout pas contre des joueurs de renom, car je suis heureux d’être avec ces mecs»
Gignac voulait Thauvin. « Pour Flo, on y est allés au culot. J’ai dit en tête à tête au coach : ‘On va rester avec vous jusqu’au dernier moment, participer au stage et on partira.’ Il m’a répondu ‘bon ok’. Ça s’est joué comme ça alors qu’au début, quand je leur ai dit que Flo était susceptible de partir aux Jeux… T’imagines, le mec vient d’arriver, il est présenté devant 15 000 personnes, et deux semaines après il doit repartir… Mais tous les clubs mexicains ont lâché leurs joueurs car c’est une belle pub. »