Le PSG a souffert, mais le PSG est passé. Battu 3-2 à Birmingham mardi soir, Paris valide malgré tout sa qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions grâce à sa victoire 3-1 à l’aller.
Si la mission est accomplie, les Parisiens savent qu’ils ont frôlé la catastrophe. Plusieurs cadres n’ont pas mâché leurs mots après le match.
Ousmane Dembélé n’a pas apprécié le relâchement de son équipe en seconde période. Pour l’ailier français, cette prestation doit servir de leçon : « Il faut être exigeants, surtout dans ces matchs. On s’est rendu la tâche difficile. En seconde, on s’est relâché, on s’est cru trop beaux. Il va falloir être plus exigeants pour les demi-finales. Ce match va nous servir pour la suite. On a la qualif’, on est contents. On va retourner au travail. On va essayer de faire le mieux possible pour aller en finale. »
« Gommer ces petites erreurs »
De son côté, Marquinhos préfère retenir le positif tout en restant lucide sur les lacunes affichées : « Moi, j’ai connu des moments difficiles, il faut savourer même dans la difficulté. On a su, en fin de match, être costaud, bien défendre. Cette équipe montre des valeurs, de plus en plus. On voulait faire un match complet, on a bien commencé, mais il y a eu une baisse d’intensité à 2-0. C’est à nous maintenant de gommer ces petites erreurs pour la demi-finale car on peut finir par le payer cher. Cette compétition, c’est le haut niveau, ça peut se jouer sur des détails. »
« On s’est mis en difficulté »
Vitinha, lui aussi, reconnaît que Paris est passé tout proche de la correctionnelle. Le Portugais insiste sur l’importance de rester concentré dans ce genre de rencontres : « On savait que la qualification était le plus important. Ce n’est jamais facile. On a bien commencé, mais on s’est mis en difficulté. Ils n’avaient rien à perdre et on a lâché. En Ligue des Champions, tu paies ce genre d’erreurs. Heureusement, on a réussi à tenir la qualification. Il faut retenir ça pour la suite. »
En demi-finales, le PSG affrontera soit le Real Madrid, soit Arsenal. Un niveau encore plus exigeant, qui ne pardonnera pas un nouveau relâchement.
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