Site icon Kick Football

Les folles primes versées aux joueurs qui ont fait couler Bordeaux

gerard lopez

gerard lopez

Le club des Girondins de Bordeaux, sous la présidence de Gérard Lopez, a connu une chute financière et sportive dramatique, entraînant une descente en Ligue 2 et une récente mise en redressement judiciaire.

Selon des révélations du journal Sud-Ouest, des primes exorbitantes ont été accordées aux joueurs, dépassant largement le salaire moyen de la Ligue 2. Des montants considérables ont été versés pour des « primes exceptionnelles » liées à la présence des joueurs dans l’effectif à des dates précises.

Sud Ouest cite quelques examples : l’attaquant Aliou Badji (47 matchs, 5 buts) a reçu 300 000 euros pour être encore Bordelais au 1er juillet 2023. Alberth Elis a perçu 253 000 euros en septembre 2023, ainsi que 131 000 euros en février 2024. Quant à l’Ukrainien Ignatenko, il a touché 195 000 euros en juillet 2023 pour des raisons similaires. Le milieu espagnol Pedro Diaz, recruté l’été dernier, a reçu une prime de 371 000 euros. Cette stratégie, selon la presse locale, permettait au club de repousser les paiements et d’éviter des difficultés financières immédiates.

L’ancien entraîneur Albert Riera devait toucher 337 000 euros si le club accédait à la Ligue 1, en plus de son salaire mensuel de 55 000 euros et d’une prime logement de 4500 euros. Le directeur sportif Admar Lopes, quant à lui, avait un salaire annuel net de 480 000 euros pour la saison 2023/2024, assorti d’une prime à la signature de 220 000 euros en 2021, ainsi que la possibilité de toucher 1 % des plus-values lors des transferts, sous réserve des finances du club.

Cette gestion financière controversée a contribué à la crise du club, illustrée par des primes conditionnelles à une éventuelle montée en Ligue 1, mettant davantage en péril sa situation économique.

Quitter la version mobile