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Mamadou Sakho livre sa version sur la «balayette» Der Zakarian

Mamadou Sakho

Mamadou Sakho

Près d’un an après la fin de son contrat avec Montpellier, Mamadou Sakho (34 ans) est revenu sur l’altercation avec son ancien entraîneur, Michel Der Zakarian, qui avait conduit à son départ du club.

Il a pris le temps pour en reparler. Dans l’émission J-1 sur Canal+ Sport Afrique, le défenseur du Torpedo Kutaisi (Géorgie) Mamadou Sakho a annoncé son intention de porter plainte contre les journalistes Hugo Guillemet et Mohamed Toubache-Ter. Selon Sakho, ces journalistes auraient diffusé de fausses informations concernant cet incident.

« Ces deux personnes, je vais porter plainte contre elles pour diffamation, parce qu’elles ont propagé un message qui n’était pas la réalité. Ils ont écrit que j’avais mis une balayette à mon coach. J’ai 34 ans, 4 enfants, personne ne va salir ma réputation, surtout quand c’est faux », a déclaré l’ancien international français.

«Ce qu’il s’est passé, c’est qu’on a perdu contre Nantes (0-2), l’ancienne équipe du coach. Je n’ai pas joué ce match, je ne jouais plus trop pour d’autres raisons. Le coach est arrivé, énervé, à l’entraînement : il montre la vidéo, se prend la tête avec deux ou trois joueurs et fait des réflexions assez dures… Je comprends, on avait perdu. Mais il laisse l’entraînement se dérouler sans arbitrage. Il y a même un joueur qui a pris le ballon et shooté en l’air pour dire : « mais c’est quoi cet entraînement qui part en vrille ».

«A deux minutes de la fin de l’entraînement, il y a une faute sur moi et je ne vois pas de réactions des dirigeants et du staff, poursuit-il. De rage, au lieu de lancer une insulte, je respire un bon coup et, comme il reste deux minutes, je rentre au vestiaire pour éviter le conflit. (…) Le coach vient me voir et me demande : « est-ce que tu as mal quelque part, on a vu que tu es sorti de l’entraînement ? ». Je réponds : « non, coach, tranquille ». Il me dit : « de toute façon, vous faites comme vous voulez, comme en match » », poursuit-il.

« Si vous avez des choses à dire à des joueurs qui jouent, allez leur dire en face »

«Je me tourne et lui dis : « mais de quel match vous parlez ? Si vous avez des choses à dire à des joueurs qui jouent, allez leur dire en face. Moi, je ne joue pas… » Il part dans la salle des kinés et, de ce qu’on me rapporte, il dit : « si tu n’es pas content, tu rentres chez toi ». Moi, je l’entends juste parler. Je rentre dans la salle, sans insulte, sans manque de respect, mais la tension et le ton étaient là, je ne vais pas faire le petit agneau. Je lui dis que s’il a un truc à me dire, il me le dit en face.»

«A ce moment-là, le coach se tourne, vient vers moi de manière hystérique : « Quoi ? Je n’ai pas peur de toi ! » Il se met front contre front, et me pousse au niveau du torse. Je dis : « Ah ! En plus, tu me pousses ? » On s’attrape par le col et je dis : « tu ne lèves pas la main sur moi, je ne suis pas votre fils ». Je suis resté stoïque et choqué de la scène, mais avec une rage en moi dans mon bras.»

La baleyette n’a jamais eu lieu, selon Sakho

«Huit joueurs essaient de retirer mon bras, sans réussir; J’avais une force que je ne maitrisais pas, mais sans geste de manque de respect. Quand je décide de le lâcher et d’ouvrir ma main, comme il y avait les joueurs qui tentaient de nous séparer, la force des gens qui poussaient a fait que le coach est tombé. Voilà ce qui s’est passé de A à Z.»

L’ancien joueur du PSG dément donc avoir fait une «balayette» à son coach. «J’ai pris le temps, mais je me suis dit qu’il fallait nettoyer mon nom» , a conclu le joueur formé au PSG.

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