Montpellier Hérault Sport Club traverse une période difficile, tant sur le plan financier qu’en Ligue 1, où le club se retrouve actuellement à la dernière place. La crise des droits TV en France n’arrange pas les choses.
Le président Laurent Nicollin de Montpellier n’a pas caché ses inquiétudes. Dans un entretien accordé au Midi Libre, il a confié que la vente de l’ailier Mousa Al-Tamari au Stade Rennais cet hiver avait permis de sauver le club à court terme.
Nicollin a expliqué que si des joueurs comme Al-Tamari, Arnaud Nordin (vendu à Mayence) et Akor Adams (vendu au FC Séville) n’avaient pas été cédés, le club aurait peut-être dû envisager un dépôt de bilan. En tout, Montpellier a récupéré 17 millions d’euros, bonus compris, grâce à ces ventes.
« Si le club est en péril ? Cette saison, non. L’année prochaine sera une autre étape. Mais on a réussi à faire ce qu’on avait dit à la DNCG. Mais si on ne vendait pas Al-Tamari et certains joueurs, c’était peut-être un dépôt de bilan », a alerté le patron montpelliérain.
« C’était très con, très nul »
Par ailleurs, Laurent Nicollin est revenu sur ses propos polémiques de l’été dernier concernant le prix des abonnements DAZN, le nouveau diffuseur de la Ligue 1. Il avait comparé le coût de l’abonnement à un dîner au restaurant, une déclaration qui avait suscité de vives réactions. « 30 euros, c’est le prix d’un resto un vendredi soir. Donc cela fait un vendredi dans le mois, sur quatre, où tu ne vas pas au resto pour te payer ton abonnement DAZN », avait lâché le dirigeant héraultais.
Six mois plus tard, il a reconnu avoir fait une erreur en s’exprimant ainsi. « C’était très con, très nul », a-t-il admis, présentant ses excuses pour ces propos jugés inappropriés.