Mohamed Ayachi Ajroudi, l’homme d’affaires tunisiens qui propose de racheter l’OM, veut aussi racheter le stade Vélodrome. Rien que ça.
Dans un communiqué diffusé par le cabinet Greenberg Hornblower Deschenaux & Partenars LLP, Mohamed Ayachi Ajroudi en remet une couche. Il souhaite racheter l’OM et son stade.
«Nos clients ont entendu dire, sans aucune certitude, que la mairie de Marseille souhaiterait vendre le stade du Vélodrome. Nous avons tenté de nous assurer de l’information avant publication de ce communiqué, mais nos démarches sont restées sans réponse, ce qui prouve, s’il en était besoin, que nous sommes obligés de traiter cette affaire par voie médiatique, même s’il n’est pas dans l’habitude ni de M. Ajroudi, ni de ses partenaires, ni de ses conseils d’opérer de la sorte. Mais nous n’avons toujours pas le choix», peut-on lire.
«M. Ajroudi et ses partenaires manifestent officiellement leur intérêt pour cette acquisition car ils souhaitent offrir à l’Olympique de Marseille la propriété de sa maison de toujours. Cette offre complète leur dernière offre ferme et échoit le même jour, sujette à audit des comptes et à la pleine divulgation des engagements et des litiges en cours ou prévisibles en l’état», précise le communiqué.
Mohamed Ayachi Ajroudi laissait dix jours à Franck McCourt pour accepter l’offre de rachat. Mais rien n’a bougé pour le moment, car l’homme d’affaires américain ne souhaite pas négocier.
Cependant, l’homme d’affaires dément tout coup de pression. «Contrairement à une polémique médiatisée, la limitation temporelle de notre offre à M. Frank McCourt et du présent complément d’offre à l’attention de la Mairie de Marseille, ne sont pas un ultimatum au club ou à ses actionnaires. Il s’agit simplement du fait que nos clients sont conscients du temps nécessaire au travail restant à faire pour préparer le club à confronter ses prochaines échéances et challenges sportifs. Or, nos clients, en tant que supporters du club, souhaitent le reprendre pour gagner et non pour le maintenir en vie», explique l’avocat du magnat.