Dans « Rothen s’enflamme » sur RMC, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, s’est ému des déclarations de David Belliard, adjoint d’Anne Hidalgo, qui s’est opposé à la vente du Parc des Princes « au Qatar ». L’adjoint lui a répondu.

Ca monte, ça monte, la tension entre la mairie de Paris et le PSG. La ville refuse toujours de vendre le Parc des Princes au PSG. Pour Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, la raison est toute trouvée. « Parce qu’on est du Qatar? Parce qu’on est Arabes? Ce n’est pas bien », a fustigé Nasser Al-Khelaïfi. « Je pense que même légalement il ne peut pas dire ça. C’est grave. Je ne sais pas ce qu’en dit l’avocat, mais c’est grave », a-t-il ajouté.

« Je ne sais pas vraiment qui est cet adjoint. Mais si j’entends ça vraiment comme un être humain, ce n’est pas bien. On est en France, on est dans le pays de la liberté. Je pense que ça c’est vraiment très grave ».


« On a fait beaucoup pour la ville de Paris. Combien de personnes viennent à Paris pour voir le PSG ? Je pense beaucoup. On a fait plein d’investissements en France, je pense qu’on mérite plus de respect. J’adore Paris, je suis fier d’être là. Je veux du respect. On a fait de bonnes choses pour la ville », a poursuivi Nasser Al-Khelaïfi.

Mais le président du PSG assure que le club n’hésitera pas à partir si la mairie refuse de vendre l’enceinte. « Le Parc est le meilleur stade du monde. Mais nos supporteurs ont besoin de plus grand et de plus près du terrain, un peu comme en Angleterre. Quand on joue, on veut avoir un des meilleurs stades du monde et on veut investir. Avec le fair-play financier et les investisseurs, on n’a pas le choix. S’ils ne veulent pas, on part, et ce serait le pire choix ».

David Belliard, adjoint à la mairie de Paris, a dénoncé ces propos. « Me traiter de raciste relève de la diffamation, et n’est pas au niveau des enjeux de ce débat important », a réagi l’élu écologiste (EELV) dans Le Parisien. « Oui, j’assume le fait que je m’opposerai à la vente de ce patrimoine parisien à des intérêts privés, quelle que soit leur nationalité », conclut Belliard dans Le Parisien. « Je crois que cela doit rester un bien commun et donc un bien municipal. »