Luis Enrique atteint les 50 victoires avec le PSG, mais un bilan mitigé sous l’ère QSI
Ce dimanche, en clôture de la 17e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain a décroché une victoire précieuse face à l’AS Saint-Étienne (2-1) au Parc des Princes. Ce succès marque un cap symbolique pour Luis Enrique, qui enregistre sa 50ᵉ victoire à la tête du club parisien. Pourtant, ce bilan est nuancé par un ratio de victoires relativement modeste pour un entraîneur évoluant sous l’ère QSI.
Un cap atteint dans un contexte particulier
Depuis sa nomination à l’été 2023, Luis Enrique a dirigé 78 matchs avec le PSG, pour un bilan de 50 victoires, 18 nuls et 10 défaites toutes compétitions confondues. Avec un ratio de victoires de 64,1 %, le technicien espagnol se classe derrière d’autres entraîneurs historiques du club, mais reste dans les standards d’un Carlo Ancelotti, qui affichait 63,6 % de victoires entre 2011 et 2013. Ce chiffre peut paraître faible pour un club habitué à dominer sur la scène nationale, mais il illustre également les défis rencontrés par l’ancien sélectionneur espagnol dans un championnat de plus en plus compétitif.
Une comparaison qui interroge
La performance de Luis Enrique est régulièrement mise en parallèle avec celle de ses prédécesseurs sous QSI, notamment Unai Emery (76,3 %) et Thomas Tuchel (74,8 %), qui ont su maintenir des ratios plus élevés, tout en s’illustrant sur la scène européenne. Les attentes autour du PSG ne se limitent pas aux résultats nationaux, et le parcours du club en Ligue des Champions reste un facteur décisif pour juger le mandat d’un entraîneur à Paris.
Un avenir à confirmer
Avec une équipe en reconstruction et une Ligue 1 de plus en plus compétitive, Luis Enrique semble encore chercher le juste équilibre entre efficacité et projet de jeu. Si ce cap des 50 victoires reste un accomplissement notable, l’Espagnol devra améliorer son ratio de victoires et s’illustrer sur la scène européenne pour entrer dans la cour des grands entraîneurs du PSG.
En attendant, ce succès face à Saint-Étienne permet aux Parisiens de consolider leur première place en championnat, un objectif minimal pour l’ancien coach du Barça.