Plusieurs jours après le début de la polémique sur ses célébrations, Vinicius sort du silence.
Dans Chiringuito de Jugones, l’agent de joueurs Pedro Bravo a crée la polémique. « Il faut respecter l’adversaire. Quand tu mets un but à l’adversaire, si tu veux danser la samba, tu vas le faire au Brésil. Ici, tout ce que tu dois faire, c’est respecter les autres joueurs et arrêter de faire le singe»… Ouille, il a comparé son joueur à un singe. « Le football n’est pas le lieu pour déverser la haine et encore moins le racisme. Nous devons combattre ça ! Nous sommes avec toi Vini Jr », a posté le média brésilien TNT Sports Brasil.
Pépé et la Fédé brésilienne ont soutenu le joueur. «Le football est la joie. C’est une danse. C’est plus que ça. C’est une vraie fête. Même si malheureusement le racisme existe toujours, nous ne laisserons pas cela nous empêcher de sourire. Et nous continuerons à combattre le racisme chaque jour de cette façon : nous battre pour notre droit d’être heureux et respecté», a écrit Pélé. La Fédération Brésilienne de Football a aussi réagi: «Il y aura de la danse, des dribbles, mais surtout du respect. Jeudi soir, notre athlète Vinicius Jr a été la cible de propos racistes. La CBF est solidaire et insiste : #DanseAvecVini».
« Le bonheur d’un Brésilien noir vainqueur en Europe dérange bien plus »
Le Real Madrid a aussi défendu son joueur. «Le Real Madrid rejette toutes sortes d’expressions et de comportements racistes et xénophobes dans le domaine du football, du sport et de la vie en général, comme les commentaires regrettables et malheureux tenus ces dernières heures contre Vinicius Junior. Le Real Madrid veut montrer tout son amour et son soutien à Vinicius Junior, un joueur qui comprend le football comme un style de vie basée sur la joie, le respect et l’esprit sportif», assure le club.
Après quelques jours de polémique, Vinicius a pris la parole. «Le bonheur d’un Brésilien noir vainqueur en Europe dérange bien plus. Il y a des semaines, ils ont commencé à criminaliser mes danses. Des danses qui ne sont pas les miennes. Ils appartiennent à Ronaldinho, Neymar, Paquetá, Griezmann, João Félix, Matheus Cunha… ils appartiennent à des artistes brésiliens de funk et de samba, des chanteurs de reggaeton et des noirs américains. Ce sont des danses pour célébrer la diversité culturelle du monde. Acceptez-le, respectez-le. Je ne vais pas m’arrêter.»