Super League. Le Real n’abandonne pas, sanctions pour les douze fondateurs ?

Andy Morris 3 Min Read
The Super league
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L’UEFA envisage de sanctionner les 12 clubs qui ont fondé la super League.

Quelles conséquences pour les douze « salopards » fondateurs de la Super League ? L’UEFA ne devrait évidemment pas en rester là, non seulement pour faire l’exemple, mais aussi pour éviter que le projet refasse surface.

Selon RMC sport, plusieurs grands clubs ont réclamé des sanctions à l’UEFA. «Aujourd’hui ils ont perdu toute crédibilité sur la scène européenne. Quand on loue un appartement et qu’on casse tout l’appartement on paye des réparations», a taclé le président d’un club italien sous couvert d’anonymat. «Ils peuvent rester dans le bâtiment UEFA mais ils doivent être sanctionnés de leur malice et de leurs goûts lubriques.»

Sanctions sportives ou financières ? Ces clubs ne devraient pas être exclus des actuelles compétitions européennes, mais il y aura des conséquences.

De son côté, le Real Madrid ne lâche pas la Super League. Principal fondateur, Florentino Pérez espère que le projet reviendra. « Je suis triste. Nous travaillions sur ce projet depuis trois ans. Le format de la Ligue des champions est obsolète, vieux et n’a d’intérêt qu’à partir des quarts de finale. Avant, il n’a aucun intérêt. Ce format ne fonctionne pas et il nous est venu l’idée de faire un format dans lequel joueraient les équipes les plus importantes d’Europe. Nous avons regardé les chiffres et nous avons vu que nous pouvions en tirer beaucoup plus d’argent», a-t-il dit.

«Nous avons travaillé, passé beaucoup d’années sur ce projet et nous n’avons peut-être pas su bien l’expliquer», a-t-il lancé. Mais alors, pourquoi le projet a capoté ? Selon le patron du Real Madrid, ce n’est pas du à la pression des fans.

«Il s’est passé quelque chose de compliqué. C’est difficile de l’expliquer mais il y avait un club parmi les Anglais qui n’était pas très intéressé. Il a commencé à contaminer les autres. Un autre n’était plus convaincu. Ils ont signé un accord contraignant. Les 12 clubs avaient signé un contrat. Si aujourd’hui ils partent, c’est parce que l’UEFA met la pression. Nous aurions pu accueillir d’autres équipes, mais nous n’avons pas eu la chance de le proposer. Ce n’est pas possible que les grosses équipes perdent de l’argent et les petites en gagnent»

« La vie change. De décennie en décennie, des générations apparaissent et demandent de nouvelles choses. Le football est spectaculaire mais nous devons y faire attention. Nous devons proposer des matches compétitifs, qui soient vus sur des nouvelles plateformes. (…) L’argent vient des bons matches, où il y a de qualité. Il faut faire des matches comme les Federer-Nadal (en tennis) tous les mardis et mercredis. Des matches de très haut niveau sans exclure personne», a-t-il dit avant d’assure que le projet Super League n’était pas encore mort…

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