Lors du World Football Summit à Madrid, Javier Tebas, le président de la Ligue espagnole, s’est encore immiscé dans les affaires de la Ligue 1.
Les nombreux débordements de supporters lors de quelques matchs de Ligue 1 depuis le début de saison, Javier Tebas s’en sert pour critiquer la France, estimant que ces images nuisent au football.
« Il y a huit ans, nous avons lancé une campagne stricte contre la violence avec nos clubs parce que ça a vraiment nui à l’image de notre compétition au niveau mondial. Ce n’est pas tant tel groupe de supporters ou telle équipe. Parce qu’ici en Espagne, les gros titres étaient juste : « Violences dans le football français. » Donc ça nuit vraiment au Championnat, les gens ne veulent pas voir le football lié à la violence. Les gens veulent profiter du sport sans se retrouver mêlés à des situations violentes. (…) Cette violence n’est pas bonne et ce sujet doit être pris très au sérieux. (…) Si le football français veut grandir, devenir un pionnier dans le monde, la première chose qu’ils ont à faire est d’éradiquer ces épisodes violents car ils nuisent à l’image du Championnat à travers le monde ».
Tebas veut tout expliquer au PSG
Il a ensuite appelé le PSG a discuté pour leur expliquer pourquoi le club ne respecte pas selon lui les règles du fair play financier. « Nous leur avons répondu que nous aimerions les inviter à Madrid, ou les rencontrer où ils veulent, et nous leur expliquerons exactement les raisons pour lesquelles nous avons dit ce que nous avons dit. Je suis prêt à m’asseoir à une table, avec le PSG, et leur expliquer pourquoi je pense qu’ils ne respectent pas les règles du fair-play financier. Nous pourrions clarifier la situation. Mais ils ne nous ont pas encore répondu », a confié Tebas, dans des propos recueillis par RMC Sport.
« J’imagine donc que quand nous publierons notre réponse, ils reviendront vers nous. Ils veulent pas faire les gros titres des médias. Nous disons des choses réfléchies, sans jamais ne pas savoir ce que nous disons. Nous voulons les encourager à venir et leur demander s’ils ont des doutes pour leur expliquer parce que nous pensons vraiment qu’ils ne respectent pas les règles du fair-play financier. »