Dans une interview accordée au Télégraph, Thierry Henry revient sur son passage raté à l’AS Monaco.
Quelques mois à la tête de Monaco, et un naufrage qui a failli se terminer en Ligue 2. Le bilan n’était pas bon pour Thierry Henry, viré et remplacé par Jardim, son prédécesseur.
« Je n’ai aucun regret sur ce qui s’est passé. Mon coeur a parlé à l’époque. Je voulais retourner là où j’ai tout commencé. C’était une tâche très difficile et j’ai senti que si j’avais eu plus de temps, j’aurais pu en faire plus », a-t-il dit.
« Si j’avais su que je ne resterais que trois mois, alors j’aurais peut-être agi différemment, mais j’essayais de planifier quelque chose pour l’avenir et le faire en si peu de temps est très difficile. »
Numéro 2 ? Non merci
Thierry Henry espère cependant retrouver un poste de coach. « Traitez-moi fou si vous voulez, mais j’aime le football et je crois que je peux être un entraîneur à succès. Je ne pense pas à la douleur, je ne pense pas à l’échec. Je n’aime pas la facilité. J’aime diriger et c’est à moi de faire en sorte que ça arrive ».
Mais pas question pour lui d’être numéro 2. « Mon téléphone n’a pas sonné pendant quatre mois après mon départ de Monaco. Soudain, j’ai reçu cinq appels. Certains n’étaient pas ce que je cherchais et d’autres en tant que numéro deux. Des offres très intéressantes, mais je ne peux pas laisser mon personnel derrière moi ».
« J’ai des gars qui ont cessé de travailler pour moi et que leur dis-je ? « Hé les gars, vous avez cessé de travailler pour moi, mais maintenant, j’ai un travail ». Je ne ferai pas le numéro deux parce que je veux être numéro un », a avoué l’ancien attaquant.