L’ancien entraîneur de l’OM, Marcelino, a de nouveau parlé de son départ précipité.
Alors qu’il est courtisé par le Séville FC et l’Arabie saoudite, Marcelino préfère regarde plutôt derrière pour le moment. Et repense à ces quelques semaines folles à l’OM. Il se confie à la radio Cadena COPE qu’il s’est exprimé, abordant notamment le pouvoir de nuisance des ultras. Mais aussi la volte-face de Pablo Longoria, qui avait décidé de partir avant de rester finalement.
« Les ultras ont demandé de quitter le club, que le président et le conseil d’administration le fassent et que s’ils ne le faisaient pas, ils en subiraient les conséquences. C’est ce que m’a dit le président. Pablo Longoria est toujours là parce qu’après quelques jours de réflexion, bien qu’ils (les membres de la direction) aient dit qu’ils partaient, ils ont reconsidéré leur position. Pablo m’a dit que c’était une grande responsabilité de laisser un club vide et que c’était un acte de considération pour ceux qui avaient pensé à lui », a-t-il déclaré, avant de conclure.
« Ces groupes sont entrés dans le bureau du président, un dialogue était prévu et ce qui s’est passé, c’est une menace et une obligation de la part du chef de ces ultras de quitter le club. Je n’ai eu aucun problème lorsque je suis arrivé le lendemain. Quand il m’a dit qu’il allait partir, je n’ai rien fait. C’était une situation inédite. Je ne me sens pas trahi par Pablo, il m’a donné des explications, je le considère comme un ami et quand une personne prend une décision et la change ensuite, je suis sûr qu’il y a une raison à cela ».