Après le tirage de la Ligue des Nations, Didier Deschamps a évoqué l’été de son groupe.
Didier Deschamps évoque ses cadres dans L’Equipe. Griezmann, Benzema, mais aussi les cas épineux de Giroud ou Mandanda.
Sur Benzema. «Vous cherchez toujours des détails. Ça s’est fait quand ça s’est fait, ça a mis du temps. Il avait ce besoin et moi aussi. Après vous allez me dire : »Si son retour s’était effectué avant, cela n’aurait-il pas été mieux ? » On est tous d’accord pour dire qu’on a marqué des buts et qu’on continue de le faire. Je ne peux pas revenir en arrière. Karim est très heureux, moi aussi, c’est très bien pour l’équipe de France».
Sur Griezmann. «Même avant la Coupe du monde, certains se demandaient ce qu’Antoine faisait là et s’il avait encore sa place en équipe de France. On peut ne pas l’aimer, pourquoi pas, mais son influence sur le jeu, les statistiques, les buts qu’il marque, qu’il fait marquer, ajoutez à cela son volume de jeu, même quand il est moins bien… Antoine est indiscutable»
Sur Kanté. «Ce n’est jamais évident. On pourrait en citer d’autres qui les enchaînent. Il y a de plus en plus de blessés, car les calendriers sont démentiels. La situation sanitaire apporte beaucoup d’inquiétudes aussi. Lorsque les joueurs sont touchés par le virus et qu’ils reviennent, ça ne se fait pas en claquant des doigts. Même eux le sentent, cela prend du temps. Être négatif au test Covid et retrouver les sensations, ce n’est pas la même chose»
Giroud, Mandanda et Sissoko. «On ne sait pas. À un moment, cela s’arrête. Il n’y a jamais le bon timing mais c’est comme ça. Aujourd’hui, ces trois-là sont toujours sélectionnables. Cela ne veut pas dire forcément sélectionnés. Après, c’est par rapport à la concurrence, au profil. Les uns et les autres ont fait ce qu’ils ont eu à faire. C’est arrivé à d’autres, aussi, les années précédentes. Il n’y a pas un joueur qui a envie que ça s’arrête. Mais à un moment, oui, ça arrive. On ne sait pas quand forcément»