Antoine Griezmann était en conférence de presse vendredi soir avant France-Pologne : l’occasion de parler de quelques sujets brûlants.
Les Droits LGBT au Qatar. « Est-ce que je suis un peu gêné de jouer au Qatar ? Oui et non. Peu importe où je serai dans le monde, ils savent qu’il auront toujours mon soutien. Je suis footballeur, mon pays m’appelle pour jouer une compétition internationale, c’est avec beaucoup de fierté que je viens, mais ils auront toujours mon soutien. »
Son soutien à Joshua Kimmich. « C’est compliqué quand tu sors d’un échec, tu vois tout noir. Surtout quand t’as l’équipe pour et que tu te prépares à ça. Même s’il a parfois fait des célébrations qui peuvent énerver, il passe par un mauvais moment. Montrer que je suis là, même si ça se trouve il s’en fout royalement. Accroche-toi et voilà. C’est un collègue de profession, énorme respect à ce qu’il a fait », a-t-il expliqué face aux journalistes.
Nouveau poste de milieu relayeur. « Je suis assez libre à ce poste. Je dois être dans la relation entre la défense et les attaquant. J’ai trois joueurs devant moi. Plus de choix donc c’est plus facile pour moi. Le sélectionneur aime échanger avec les joueurs, savoir ce que tu ressens et ensuite, il va chercher la meilleure solution pour l’équilibre de l’équipe. On est en train de la trouver. Il fait confiance à tout le monde. C’est une force de sa part. À chaque fois qu’il donne un ordre ou des conseils, on suit […] Le fait d’être très bien physiquement m’aide beaucoup aussi. Il y a zéro problème dans ma vie privée, dans ma tête. »
Dernier mondial ? « Il faudra voir avec mes performances. Déjà, cette année, c’était limite vu ce que j’entendais (il sourit). Peut-être que (dans quatre ans) j’aurais pris des kilos et que je ne pourrais pas jouer la prochaine. Je veux d’abord profiter. On verra si c’est mon dernier Mondial ou pas. Il y a beaucoup de choses autour. Je ne me pose pas la question aujourd’hui. »
Deschamps. « Je lui dois tout en équipe de France. Je donne tout pour la France, pour le maillot mais aussi pour lui. Et j’essaye de tout faire pour qu’il continue à avoir confiance en moi. Chaque match, chaque action, c’est comme un »merci » que je lui envoie. Je veux qu’il soit fier de son numéro 7. »