Vincent Labrune, président de la LFP, a réagi vivement aux critiques concernant sa gestion des droits TV.
Il contre attaque. Après plusieurs mois de critiques, Vincent Labrune estime être la cible d’un acharnement injustifié ces derniers mois et n’a pas apprécié certaines prises de parole à son encontre. Labrune défend son travail et se montre agacé par ce qu’il considère comme des attaques excessives.
« Ce n’est pas qu’un été que j’ai vécu sous tension. Cela fait plus d’un an que le football français, la LFP et moi-même sommes l’objet d’attaques d’une rare violence orchestrées par un groupe d’individus avec le double objectif de saboter l’appel d’offres sur les droits audiovisuels et de faire exploser la gouvernance. On a coutume de dire : ‘les chiens aboient et la caravane passe’. C’est tout à fait d’actualité. Il est insupportable de lire et d’entendre de telles contre-vérités, d’avoir une telle réécriture de l’histoire qui relève de la malhonnêteté, du mensonge et du complotisme pur et simple. Voilà mon état d’esprit du moment », a soufflé l’ancien président de l’Olympique de Marseille pour L’Equipe.
« Le football français aurait pu mourir »
Élu président de la LFP en septembre 2020, Labrune estime avoir sauvé la Ligue 1. « Avec Arnaud Rouger (le directeur général de la LFP) et de nombreux acteurs du football, on ne partage pas l’analyse caricaturale qui est faite de notre bilan. Depuis notre arrivée, on fait face à une crise majeure sans précédent dans l’histoire du football français ».
« Le fait générateur de cette crise a un seul nom : Mediapro, qui est la plus grande erreur stratégique dans notre histoire et dont nous payons encore aujourd’hui les conséquences. La réalité absolue est que le football français aurait pu mourir il y a trois ans. Avec la crise du Covid-19, il a été le seul grand championnat à arrêter sa saison en mars 2020 », a précisé l’homme d’affaires.