Jean-Michel Aulas a pris la parole pour venir au secours de son entraîneur Peter Bosz : un soutien en forme de coup de pression.
On le sait, quand un président vient soutenir publiquement son entraîneur, ça sent mauvais. Surtout quand il s’agit de Jean-Michel Aulas. Le président de l’OL a défendu Peter Bosz après un début de saison difficile. «On ne va pas tout remettre en cause après trois défaites successives même si c’est insupportable de perdre. Mais est-ce qu’on ne prend pas un risque supplémentaire en changeant d’entraîneur alors que c’est la 8e journée, qu’on a 13 points en étant 6e ? Ce n’est pas raisonnable mais dire qu’on n’y a pas pensé, non», a ainsi lancé JMA dans L’Equipe.
«Mais la réponse à la question, c’est qu’on met le coach et tout le staff dans les meilleures conditions pour réussir. Et si on est 8e en fin de saison, j’aurais démissionné avant. On va être attentif. Bien sûr, il peut y avoir la crainte mais on va y arriver et ce n’est pas le coach qui est responsable », dit-il.
JMA prévient d’ailleurs Pete Bosz : il faut vite redresser la barre, sinon ce sera la porte. «Si vous changez d’entraîneur avant d’aller à Lens, Rennes, Nice, vous mettez celui qui arrive dans une situation… Alors que si vous êtes convaincu que vous avez le bon coach, il ne va pas vous lâcher sur ces matchs-là, il va les gagner et je préfère être à ma place qu’à celle de Lens, Rennes et Nice même s’il (Nice) change d’entraîneur».