Norodom Ravichak, prince du Cambodge qui voulait racheter l’AS Saint-Etienne, donne sa version des faites après l’échec des négociations.
L’ASSE est à vendre. Toujours. Malgré une mise en vente au printemps dernier, pas encore d’avancée notable même si des propositions sont arrivées ces derniers jours. Le prince cambodgien Norodom Ravichak avait lui été écarté et les dirigeants de l’ASSE ont déposé une plainte pour faux, usage de faux et tentative d’escroquerie.
Norodom Ravichak est accusé d’avoir menti sur ses capacités financières. Mais il tient à livrer sa version dans L’Equipe, démentent notamment d’avoir fourni une fausse lettre de garantie bancaire pour une somme de 100 millions d’euros. « Je n’ai jamais émis ce document ».
La Ligue 1 toujours dans le viseur
«Est-ce que je suis réellement en capacité de racheter l’ASSE ? Oui. J’ai beaucoup rigolé en découvrant que j’étais un prince milliardaire. La vérité, c’est que je gagne bien ma vie. Je suis un privilégié, pas un milliardaire, mais j’ai des amis chinois fortunés qui me soutiennent. Il ne s’agit pas de ma fortune personnelle ou de celle de mon pays. Je le répète : il s’agit de fonds chinois.»
«Je voulais faire une dernière offre. À prendre ou à laisser. Mais le communiqué du club m’a coupé dans mon élan (l’ASSE y annonçait une plainte à venir, ndlr), a-t-il ajouté. Comment résumer ma tentative de rachat ? Ce n’est pas un raté, c’est un gâchis.»
L’ASSE ne sera donc pas rachetée par ce fonds, mais Norodom Ravichak s’est vu proposer des clubs en Italie, en Espagne et au Portugal. Cependant, il compte bien acheter un club français. A suivre donc.