Antoine Griezmann ne s’impose pas au Barça. Après son ex-conseiller, c’est l’oncle du français qui critique Lionel Messi.
Le clan Griezmann passe à l’offensive pour critiquer Lionel Messi. Après l’ancien conseiller d’Antoine Griezmann, Eric Olhats, c’est son oncle Emmanuel Lopes, qui critique l’Argentin dans le documentaire de M6 « Antoine Griezmann : itinéraire d’un champion déraciné ».
« Je savais qu’il n’allait pas réussir les six premiers mois, mais je ne pensais pas que ça durerait un an. En plus, avec Messi, je sais ce qu’il se passe à l’intérieur, ce n’est pas facile. Il y a des choses que je ne peux pas dire. En gros, à Barcelone, ça ne travaille pas assez et les entraînements sont faits pour faire plaisir à certains joueurs. Et Antoine a besoin de beaucoup travailler pour être bon. »
Eric Olhats avait lui critiqué Lionel Messi dans dans France Football. « Antoine est arrivé dans un club en grosse difficulté où Messi a des vues sur tout. Il est à la fois un empereur et un monarque et il n’a pas vu l’arrivée d’Antoine d’un bon oeil. Son attitude a été déplorable, il lui a fait ressentir. J’ai toujours entendu Antoine dire qu’il n’y avait pas de souci avec Messi, mais jamais l’inverse. C’est le régime de la terreur. Soit t’es avec lui, soit t’es contre lui », explique-t-il.
Cependant, il estime que Griezmann peut s’imposer. « Il va essayer de régler tout ça sur le terrain. Rien d’autre. Il ne rentrera jamais en conflit ouvert avec qui que ce soit. Ce n’est pas du tout son truc. Et ce n’est pas un manque de courage ou de personnalité. C’est un épicurien. Il aime le foot et veut jouer, rien d’autre. Dès qu’il est sur le terrain, il est heureux. Il s’accroche à ça ».
« Pour lui, c’est stérile d’aller au combat. Je l’ai vu traverser tellement de moments compliqués que je sais qu’il y arrivera. C’est le club qui est malade, pas lui. La saison dernière, à l’arrivée d’Antoine, Messi ne lui parlait pas, ne lui filait pas de ballon. Il a créé un vrai traumatisme pour une adaptation plus que négative. Ç’a forcément laissé des traces. C’était évident et visible, tout ça », dit-il.